Le code LupinMichel Bussi
Roman
«Un roman qui invite à se replonger dans les aventures d'Arsène Lupin et vous entraîne avec lui sur les chemins de Normandie, familiers et mystérieux.»

 Michel Bussi. L'aiguille creuse d'Etretat, les tours blanches de l'abbaye de Jumièges, le vieux phare de Tancarville, le tombeau de Rollon sous les ruines de Thibermesnil, la valleuse déserte de Parfonval, les îles englouties de la Seine, les marées d'équinoxes de la Barre-y-va... Autant de lieux mystérieux dont les énigmes sont percées par Arsène Lupin, dans de fascinantes chasses aux trésors, au cœur du triangle d'or, le fameux triangle cauchois, imaginé par Maurice Leblanc. Imaginé ?
 Est-ce si sûr ?
 Et si les aventures d'Arsène Lupin dissimulaient un code ? Un sens secret ? La clé d'un trésor normand, bien réel celui-là ? Le célèbre professeur Roland Bergton en est convaincu. Il dispose d'une journée pour percer l'énigme, avec pour seuls indices une pièce d'or trouvée sous les falaises, une nouvelle inachevée de Maurice Leblanc... et l'aide d'une jeune étudiante en histoire, aussi brillante que séduisante.

Extrait du livre : "Non seulement Paloma semblait assez fière de sa déduction, mais surtout celle-ci lui ouvrait la délicieuse perspective d'un trésor sous les falaises. Elle resta un instant, rêveuse, à observer au loin la forêt multicolore de mâts de voiliers du port de plaisance. Avant tout, son hypothèse lui offrait un prétexte, un prétexte inespéré de contacter Roland Bergton. Le professeur Roland Bergton, son directeur de mémoire de recherche.
 Paloma était une étudiante espagnole, originaire de Carthagène, en Murcie. Elle précisait régulièrement en France que non, elle n'était pas andalouse. La Murcie est une toute petite province autonome qui tient à son indépendance face à sa grande voisine andalouse. Elle suivait depuis six mois des études en France, dans le cadre du programme d'échange Erasmus. Elle avait intégré un Master d'histoire et de protection du patrimoine, sous la direction du célèbre professeur Roland Bergton. Elle avait soutenu son mémoire sur les "sources et fontaines cauchoises" il y a moins de dix jours, avec la mention maximale. Déjà, elle s'ennuyait de son charmant professeur. C'est lui, par son réseau de relations, qui lui avait déniché ce poste de stagiaire à l'office de tourisme de Saint-Valery-en-Caux. Elle ne devait retourner en Espagne qu'au mois d'août. Hésitant à peine, elle composa le numéro de téléphone de l'Université de Rouen."